Le masque de l’archange
En juillet 2005, Yves-Fred BOISSET, rédacteur en chef du journal littéraire « La Braise et l’Etincelle » qualifie ce roman de « « théâtro-philosophico-poétiqueque. « En effet, cet ouvrage est les trois à la fois » continue-t-il dans sa chronique, en précisant ensuite : « Composé comme une pièce de théâtre avec des actes et des scènes numérotées, il entremêle textes de réflexion et poèmes d’excellente facture, l’ensemble étant harmonieux ».
Effectivement, le destin du personnage principal et des différents protagonistes de cette histoire sont dévoilés tantôt en prose, tantôt en poésie dite « libérée ».
De plis, plutôt que de découper son histoire en chapitres, Michaël Moslonka a préféré la présenter en actes et en scènes, comme si au-delà du malheur, de la souffrance et même de la mort, la vie n’était qu’une pièce de théâtre, une farce burlesque où tout le monde a un rôle à y composer.
Quant au metteur en scène, de la tragédie qui se joue sur les planches de la vie, l’auteur en esquisse quelques traits, mais Lui et ses sombres desseins restent en retrait. Cette mystérieuse puissance laisse le soin à son Archange Vengeur d’intervenir auprès des acteurs qu’Elle a elle-même choisis.
Sorti de sous la terre
Revenu parmi les vivants
De ta tombe, tu apparais lentement
Archange d’esprit et de chair
Tu tournes ton visage meurtri
Vers la lune et tu cries
Tu hurles ta rage et ta haine
(…)
Et Elle… Son visage hante ton esprit
Elle, Marlène, qui ramena le sourire
Sur les masques tristes et sans vie
D’un théâtre ayant oublié les éclats de rire
Les arbres te saluent, artiste moribond
Ton dernier spectacle, Mort à Venise,
Fut un succès, une ovation
Et les morts applaudissent
À charge de revanche
Tu entres à nouveau en scène
Tu quittes le cimetière entraînant tes chaînes
À toi, la vengeance !
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